LE REIKI TRADITIONNEL, C’EST QUOI ?
Associant de la relaxation à de la méditation par le toucher, cette méthode vous aide à dire adieu à vos pensées envahissantes ou vos émotions conflictuelles. Et il est inutile de savoir méditer pour s’y mettre ! Le seul travail du patient consiste à s’allonger sur le dos et à se laisser aller. C’est le praticien qui, grâce au phénomène de résonance, va placer ses mains sur des points spécifiques du corps tels que la tête, les genoux, le torse ou les pieds. Le circuit énergétique en somme. Le professionnel pratique alors de la méditation « laïque » par opposition à la méditation religieuse notamment bouddhiste pour nous aider à entrer en communion avec nous-mêmes.
LE REIKI, C’EST POUR QUI ?
En règle générale, tout le monde peut pratiquer le reiki traditionnel car il s’agit simplement de libérer le corps et l’esprit des tensions du quotidien. Cela peut aller du simple manque de motivation aux douleurs psychosomatiques. D’après Estelle Ivanez, la plupart des patients en France consultent à cause du stress et du burn-out. Quant au nombre de séances de reiki recommandées pour se sentir mieux, cela dépend bien évidemment de l’état du patient. Certains vont n’avoir besoin que d’une séance, tandis que d’autres reviendront dès qu’un mal-être, même léger, se fait sentir. Enfin, des patients vont vouloir supprimer complètement ce que l’experte appelle le « déclencheur du mal », c’est-à-dire remonter à la source du tracas rencontré, comme des insomnies par exemple.
EXISTE-T-IL DES CONTRE-INDICATIONS AU REIKI ?
Chercher à aller bien dans sa vie doit être une démarche personnelle. Estelle Ivanez souligne qu’il est important d’être vigilant sur la personnalité du praticien et d’éviter tous ceux qui s’autoproclament reikiologues : « Sans être régulières, des dérives de l’ordre de la manipulation mentale peuvent se produire. Ne devenons pas parano, se renseigner au préalable ne fait jamais de mal. C’est pourquoi la Fédération a cherché à faire reconnaître le plus possible cette pratique à travers différentes certifications dont la procédure DEKRA qui vérifie tous les quatre ans les compétences des reikiologues ». Ces derniers ont d’ailleurs le devoir de ne pas substituer le reiki à des pratiques médicales contre des maladies physiques. Ainsi, chez les personnes vulnérables souffrant par exemple de dépression aiguë, un accord préalable du médecin traitant s’avère nécessaire.